Pourquoi c’est important de célébrer ses victoires ?

C’est bien d’avoir des objectifs et c’est très motivant.

Sauf que si on passe son temps à trouver un objectif, le réaliser et en avoir un nouveau sans prendre le temps de célébrer, à quoi sert cette course à l’objectif ?

Ça pourrait devenir comme une sorte de « dépendance » à l’objectif sans vouloir en faire quelque chose de concret.

Je vous propose de réfléchir à cette notion de célébration.
Célébrer, fêter, joie, ancrage !

Se célébrer n’a rien d’égocentré. Ce n’est pas non plus une marque de faiblesse de se féliciter. Et encore moins un moyen de relâcher la motivation si l’on marque un temps de gratitude.

C’est une marque de reconnaissance envers soi-même. Sans avoir besoin de se soucier du regard de l’autre sur notre parcours.

Célébrer

A quoi ça sert alors ?

1) Faire une pause sur image

Certains des profils que j’accompagne sont des personnes qui se posent beaucoup de questions sur eux-mêmes. Ils mettent de l’énergie à cogiter, à réfléchir sur eux-même, sur leurs projets, sur leurs avancées. C’est une très bonne chose ! Cependant il est primordial de savoir faire une pause sur ses recherches.

Ça permet une meilleure énergie, un meilleur recul pour la suite des évènements.
Le cerveau a besoin de pause pour être plus performant, que ce soit une pause auditive, une pause relationnelle, ou une pause émotionnelle.

2) Forcer de (se) reconnaître

Fêter ses réussites, c’est s’obliger de reconnaître que nous avons passés une étape. Que notre ancien moi a pris une autre direction, qu’il a su mettre à jour les données de l’ancien fonctionnement.
Voir en face les ressources développées ou celles qui ont été réactivées pendant le chemin.

L’énergie dite conservatrice qui a le rôle de digérer, d’intégrer, d’ancrer les informations, les leçons apprises prend la place dans la célébration de nos victoires.

3) S’aimer (encore) plus

L’être humain préfère aimer ce qui est facile, ce qui ne fait pas mal. Et ça se comprend.

Pourtant aimer les difficultés rencontrées permet une meilleure acceptation de soi-même. Une meilleure intégration de nos ressources et ainsi développer son amour propre.

Si nous arrivons à nous aimer même quand nous sommes en difficultés, nous voyons nos forces, notre capacité à savoir gérer les moments inconfortables.

4) Finir un cycle

Ça permet aussi de voir la fin d’un cycle. Célébrer c’est une étape finale mais tout de même une étape.
Ça met un coup de boost de réaliser tout ce qui a été parcouru.
De voir ce qui a été bougé pour sortir de sa zone de confort et atteindre le but.

Comment je célèbre ?

– un cadeau à vous-même ?
– un symbole ?
– un mini bilan ?

Dans mon accompagnement, je propose une séance de bilan où le coaché voit avec quoi il repart pour la suite de son chemin.
Sur quelles ressources il pourra compter pour des projets futurs.

Je propose de faire à l’aide d’outils un état des lieux de ses ressentis, de ses forces, de ce qu’il ressent de son parcours dans le coaching.

C’est rare que l’on nous propose de faire un bilan, et pourtant qu’est ce que c’est important de célébrer les pas en avant que nous avons fait !

Célébrez vous, vos petites et grandes réussites !