Le jour où l’angoisse arrive dans notre vie tout change.
C’est un état qui surprend, fait mal, déstabilise énormément.
Comment voir l’angoisse comme un appel de notre âme à évoluer ?
Comment vivre au maximum ses angoisses d’une manière plus confortable ?
Dans cet article je me permets de partager ma propre expérience face à cet état pour mieux en parler.
1. Qu'est ce qu'une angoisse ?
L’angoisse est cette montée en nous, ce blocage à l’intérieur qui se transforme en une réaction physique, un mal-être corporel.
Ça peut prendre plusieurs formes, des crises de larmes qui ne s’arrêtent plus, une paralysie du corps, du mal à respirer, des pensées obsessionnelles qui tournent sans s’arrêter dans notre tête. Et encore tout plein d’autres formes.
Le fait indéniable d’une angoisse c’est que nous la subissons. C’est une sensation très désagréable qui prend le dessus sur tout le reste. Quand l’angoisse est à notre porte, si elle rentre c’est trop tard pour la repousser. Pour autant il existe des solutions pour écouter, et entendre les signaux avant qu’elle ne se déploie.
2. Et si cette angoisse avait quelque chose à nous dire ?
J’ai mis du temps à comprendre que l’angoisse que je pouvais ressentir était un appel au secours de mon être.
C’était une manière violente je vous l’accorde, de dire « ouh ouh je suis là j’ai quelque chose à te dire ! ».
Dans mon cas, c’était pour me dire d’écouter une part de moi.
Une part de moi que j’avais enfoui depuis bien trop longtemps. Mon côté hypersensible, mon côté extra-sensoriel.
Comme si j’étais obligée de vivre cette décharge physique pour enfin écouter.
Mais écouter quoi ?
Je dirai que c’est là où réside la solution aux angoisses.
C’est comprendre, c’est aller chercher dans les profondeurs de nos blessures pour enfin transcender ce mal-être en une lumière qui nous guidera pour le reste de notre vie.
Dès que nous entendons la part de nous oubliée, l’angoisse a moins besoin d’être présente. Elle prend moins de place.
Et si ça dure tout de même, cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas sur le bon chemin. Peut-être ça fait longtemps que vous avez enfoui, empêché de sortir, mis de côté ? Et si vous l’avez fait, c’est qu’il y avait une raison.
Ce n’était pas possible de le sortir à un autre moment.
3. Mais alors comment réagir face à une angoisse ?
Quand ça arrive, il est important de ne pas se juger, de ne pas rajouter une culpabilité en plus de la pression déjà ressentie par l’angoisse.
Quelque part c’est accepter ce qui se passe en nous. C’est très dur à vivre de l’intérieur, et se rappeler que ça va s’arrêter.
Que ça va se calmer, même si ça peut prendre plusieurs heures.
Ensuite si possible être entouré par une personne de confiance, essayer au maximum de parler, de communiquer sur ce qui se passe pour nous à ce moment. Pour se sentir moins seul face à cette sensation.
Demander à être pris dans les bras, la personne derrière vous pour vous sentir entouré physiquement. Comme si la personne bloquait, cadrait cette angoisse. Ça ne marche pas à tous les coups mais ça peut être une solution.
Appeler une personne qui saura vous prendre en charge sur l’instant. C’est à dire vous renvoyer à la réalité, car quand on part en angoisse notre monde se transforme. Comme si nos peurs étaient réelles, devenaient la réalité. Sauf que cette sensation nous perd dans cette tempête intérieure.
Et si vous êtes seul(e) sur le moment, essayez de vous concentrer sur votre respiration de façon très accentué.
De vous concentrer sur vos sensations corporelles et non pas sur les pensées qui vous traversent.
Laissez ce flot de pensées partir, tourner dans votre tête sans vous y accrocher.
Toujours plus facile à dire quand on est en dehors de la situation mais c’est possible !
4. Une petite piste de réflexion
Ce qui m’a aidé pour aller mieux c’est déjà de me faire accompagner, peu importe la méthode, c’est surtout celle qui vous conviendra, avec le/la professionnel(le) qui saura vous accompagner à gagner en autonomie. Suivez votre intuition pour choisir la méthode et la personne et n’hésitez pas à changer si jamais vous ne le sentez pas.
J’ai commencé à aller mieux le jour où j’ai senti que j’avais le choix juste avant que l’angoisse se manifeste. Je pouvais choisir d’y aller ou pas.
Reprendre le pouvoir sur mes angoisses.
Cette sensation de ne pas être obligée de la ressentir m’a aidé à comprendre, à pouvoir prendre assez de recul et aller chercher la raison de cette angoisse.
Comme je vous le disais plus haut, de mon côté il y avait cette part enfouie en moi.
Différentes choses, le fait de ne pas écouter mes propres besoins, de ne pas accepter mon hypersensibilité et encore plus mon extra-sensorialité.
Il y avait une part de reconnexion à ma spiritualité dans mes angoisses. Comme si je devais faire attention à mes intuitions, prendre confiance en mes ressentis.
Me rappeler que mon côté « éponge » était une bénédiction.
J’en oubliais une part essentielle de moi, en me coupant de celle-ci.
Cette citation m’a été envoyée quand j’écrivais l’article, ça m’a fait sourire et je n’ai pas pu m’empêcher de le voir comme un signe alors je la partage.
« Cet obstacle pourrait bien devenir votre plus grand cadeau »
