Un partage un peu plus intime que d'habitude
J’ai traversé une semaine pas simple.
Je me suis sentie dans le vide intersidéral.
Ce vide qui fait peur et angoisse.
Imaginez vous dans le désert, sans eau, sans aide, sans rien.
Mais est ce vraiment du rien ?
Cette semaine je me suis sentie stressée, en perte d’énergie financière et pas que.
Je n’ai pas réussi à prendre soin de moi au début, mes outils comme faire un auto-soin reiki, ou écrire n’ont pas marché.
Je n’avais même pas l’énergie de le faire.
Puis ce qui m'a ouvert le coeur à nouveau ce sont les gens.
Je me suis ouverte, j’ai parlé de mon état à certains amis et là deux choses m’ont été offertes.
Le mot rien en latin veut dire « quelque chose ».
Intéressant cette notion de quelque chose dans le rien.
Mon deuxième ami qui me parle à travers son travail de masseur du mouvement des fascias. Nous avons tous un mouvement en nous, et celui-ci fait une pause forcément à un moment. Non pas qu’il ne se passe rien, bien au contraire, à ce moment précis le vivant se réorganise, se replace.
Quand je suis en séance de massage ou de reiki j’ai observé cet instant où il y a mes mains qui se posent, et j’écoute le silence.
Je ne suis plus en mouvement.
Je sens à ce moment que quelque chose s’intègre, se pose, se calme chez l’autre.
Le corps entre dans un processus d’unification, de centrage, d’équilibre.
Et c’est exactement le même processus dans une séance de coaching de vie. C’est dans le silence que la solution apparaît.
En faisant tous ces liens, j'ai pris conscience que dans le rien il y a le tout.
Ça paraît bête écrit comme ça, mais j’en suis convaincue maintenant.
Mes périodes de « vide », mes périodes creuses ont aussi un message pour moi.
Je réorganise, je replace, je repositionne, je pars dans une nouvelle direction.
Et si je pousse mon observation, je le fais à chaque début de mois.
Comme une sorte de reset, de redémarrage de mon système.
Pourquoi je vous confie ça ?
Car je suppose que nous connaissons tous un jour ce genre d’état de vide.
Peut être que la leçon est qu’en restant à l’écoute de ce silence, de ce rien cela se transforme.
Car dans ce rien, il y a quelque chose. Quelque chose de puissant et de fort.
Le vivant est en œuvre de façon subtil.
